La citrouille, est un légume que les enfants connaissent peu.
J'ai
fait plusieurs fois cet atelier en crèche chez les moyens et les
grands. Dans la section des bébés nous pouvons leur montrer. Les plus
téméraires vont toucher l’extérieure et l'intérieure de la citrouille.
Attention, pour la couper, il faut un coupeau pointu et bien aiguiser. Donc restons bien vigilant avec cet instrument, jamais accessible aux enfants.
Je coupe le haut de la citrouille, puis je revient auprès des enfants avec de bonnes cuillères à soupe (bien solide). Il faut plutôt un fruit bien mûre pour faciliter leur travail. Je leur montrer comment enlever la chaire avec la cuillère et leur "laisser la main". Découverte des pépins, de la texture... et un bon moment d' échange avec eux et leur expression. Je les aide car la tache et dur ! Puis je présente la citrouille et je dessine les yeux, nez et bouche (avec un feutre permanent). Par ce fait, nous reparlons du schéma corporel celui du visage, avec une approche "rigolote". Un jeu peut prendre place : je leur demande de montrer leur nez, yeux, bouche... et les cheveux est-ce qu'elle en a ?... Visible si possible, mais pas accessible vous pouvez couper les trous, avec le couteau.
Ce que cela peut leur apporter :
- Se laver les mains (hygiène)
- Découvrir le légume
- Échanger avec l'autre pour "travailler" ensemble
- Redécouvrir son visage
- Toucher les différents textures
- Trier les pépins et la chaire du légume
- Creuser avec une cuillère dans la citrouille
- Sentir et gouter
- Laver les pépins
Les enfants qui ne sont pas intéressés peuvent rester dans la pièce et faire autres choses. Mais en générale, ils vont regarder, observer... de loin.
Mon expérience en crèche :
Puis
je rajoute une bougie dedans, et je me dirige dans une pièce sombre en
prévenant les enfants. Nous commençons à toucher à une
sensation ; la peur !
La porte restant ouverte les enfants qui ne veulent pas venir reste dans la grande salle. A chaque fois que je l'ai fait tous les enfants sont partant. Le cadre doit être rassurant. D'une voie douce je dis : « ça fait peur, non ? » et je les laisse parler...
La porte restant ouverte les enfants qui ne veulent pas venir reste dans la grande salle. A chaque fois que je l'ai fait tous les enfants sont partant. Le cadre doit être rassurant. D'une voie douce je dis : « ça fait peur, non ? » et je les laisse parler...
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